Parmi les placements les plus porteurs et à excellent rapport rendement-risques : les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Celles-ci ont fait leurs preuves quant à leur résilience au cours de l’année historique 2020 où la grande majorité des actifs sur les différents marchés ont subi les effets du krach économique lié à la pandémie. Nombreux sont les investisseurs qui ont d’ailleurs opté pour cette classe d’actif pour sécuriser leur portefeuille et ce, sur les recommandations de leur conseiller en gestion de patrimoine. Ces derniers privilégient les SCPI non seulement pour cette tenue de route exemplaire, mais aussi pour les multiples avantages dont le souscripteur peut tirer profit. Toujours est-il que la question se pose : les SCPI sont-elles réellement des placements sans risque ?
Rappel sur le sous-jacent de la SCPI : l’immobilier
Avant d’aller plus loin, rappelons que le sous-jacent de la SCPI est l’immobilier. Les risques qui y sont associés se répercutent ainsi sur ce produit de placement, à savoir les risques locatifs et ceux liés à la liquidité. C’est en effet de l’immobilier destiné à la mise en location qui est exploité par la SCPI, l’objectif étant pour tous les investisseurs de percevoir leurs loyers de manière régulière, c’est-à-dire pendant toute la durée de la détention des parts. En savoir plus sur https://www.scpi-8.com/
Les risques locatifs
Les SCPI tirent profit d’un ensemble d’immeubles qui sont répartis dans différents emplacements (Île-de-France, régions, zone euro et même dans de nombreux autres pays étrangers). Ce qui permet de profiter d’une bonne mutualisation. À cela s’ajoute la mise en location auprès de différents locataires qui signent des baux pour des immeubles résidentiels et professionnels également diversifiés en typologie. En bref, les risques sont donc amortis puisque répartis et dilués suivant ces différents paramètres.
Les risques liés à la liquidité
L’immobilier est reconnu pour son caractère illiquide. En effet, il faut prévoir un certain temps avant de pouvoir le revendre et ce, en fonction des différents atouts qui le mettent en avant. C’est au moment de l’acquisition que les différents critères doivent être définis afin de permettre une meilleure liquidité.
En ce qui concerne les immeubles des SCPI, ceux-ci sont sélectionnés rigoureusement par la société de gestion, afin non seulement de permettre une excellente liquidité à terme, mais aussi de générer de la plus-value.
Pour l’investisseur, il s’agit de revendre des parts et cette opération est moins illiquide que dans le cas de la revente de l’immobilier physique. Le prix de ladite part est en effet de quelques centaines d’euros, ce qui est à la portée de bon nombre d’épargnants et d’investisseurs souhaitant percevoir des revenus locatifs. De plus, le marché secondaire est règlementé et c’est la société de gestion elle-même qui l’organise. Cependant, des risques de moins-value sont à prévoir, en fonction de l’état du marché et du prix que la société de gestion va appliquer, c’est-à-dire en fonction de l’offre et de la demande.
Des risques limités comparés aux autres produits pierre-papier
Les risques issus des SCPI sont nettement moindres comparés à ceux des autres produits pierre-papier tels que les OPCI (organismes de placement collectif immobilier) par exemple. Ces derniers gèrent aussi des immeubles de différentes typologies, auxquels s’ajoutent des valeurs mobilières pour davantage miser sur de la diversification. Ce sont les risques issus du marché de ces valeurs mobilières qui se répercutent sur les OPCI qui deviennent des actifs volatils.
Les différentes stratégies de la société de gestion
La société de gestion met en place ses propres stratégies afin de limiter au mieux les risques susmentionnés. Celle-ci est en effet composée d’experts immobiliers et financiers qui sont à la recherche constante de solutions innovantes. Cela également dans le but d’augmenter les rendements et de rendre les SCPI encore plus attractives.